ALTER- PEOPLE

La fondation Aubert chapeaute le Jardin Flore-Alpe à Champex-Lac et le Centre alpien de phytogéographie (CAP). Le CAP suit depuis 30 ans l’évolution de la flore alpine et de la limite de la forêt dans le contexte du réchauffement climatique en montagne. Le Jardin Flore-Alpe abrite 4000 espèces de montagne dont la moitié provient des Alpes suisses et valaisannes. Cette richesse floristique permet de communiquer sur le patrimoine végétal des montagnes et son évolution

C’est l’émission « L’aventure des Plantes » de Jean-Marie Pelt et Jean-Pierre Cuny qui me fait découvrir la botanique à l’âge de six ans. Je regardais cette série sans jamais tout comprendre mais toujours avec fascination.
Lors de mes études de biologie à l’Université de Lausanne, je découvre la biogéographie végétale. Cette discipline, à l’interface entre la géographie, la climatologie et l’écologie, tente de répondre à cette question simple mais fondamentale : « Pourquoi trouve-t-on une espèce ici et pas ailleurs, et quels sont les facteurs qui font son succès ? ». Simultanément, je décroche mon premier stage au jardin alpin de Pont-de-Nant grâce. J’y développe un intérêt pour la botanique alpine et la végétation des montagnes.
Mes projets de recherche combinent des données d’observations à long terme avec des modèles pour comprendre et prédire l’impact du réchauffement climatique sur la végétation alpine, au-dessus de la limite supérieure de la forêt, et sur cette limite qui menace la flore alpine par sa progression en altitude.